La sophrologie
Le fondateur
Alphonso Caycedo,
fondateur de la sophrologie
Alphonso Caycedo, né le 19 novembre 1932 à Bogota en Colombie et mort le 11 septembre 2017, est le fondateur de la sophrologie, qu'il nomme plus tard sophrologie caycédienne.
Après des études secondaires en Colombie, il se rend en Espagne et fait ses études universitaires à la Faculté de médecine de Madrid où il obtint le titre de docteur en médecine et en chirurgie.
Il se spécialise ensuite en psychiatrie et en neurologie sous la direction du professeur de psychiatrie espagnol le docteur López Ibor.
Le psychiatre
Il exerce à Madrid et utilise les moyens de l'époque : l'hypnose,médications psychotropes, les électrochocs, les comas insuliniques provoqués.
La limite de ces moyens le pousse à aller plus loin dans la compréhension de la consience humaine et des moyens possibles pour aider ses patients..
De 1965 à 1968, il voyage en Orient (Inde, Tibet, Japon), pratique le yoga, le boudhisme et le zen. Pendant toute une année, il étudie la médecine indienne et ses bienfaits ainsi que les pratiques psycho-corporelles des yogis. Il enrichit considérablement son travail sur les possibilités de la conscience.
De 1968 à 1982, il vit à Barcelone. Il est nommé Professeur Agrégé de la Chaire de psychiatrie à la Faculté de Médecine de Barcelone. Il crée les premières méthodes sophrologiques qui seront soumises à des vérifications rigoureusement scientifiques.
L'humaniste et le créateur
Ce sont les souffrances du peuple espagnol traumatisé par la guerre civile qui vont le toucher et l'amener à chercher des solutions préventives pour éviter les ruptures psychiques.
De 1982 à 1988, création de la sophrologie sociale à Bogota.
Il est important pour lui de mettre au point une sophrologie abordable par tous.
De nos jours, la sophrologie est incontournable, que ce soit dans les milieux du sport, de l'éducation, de la santé physique
et mentale.
Elle est reconnue comme un régulateur très puissant du système émotionnel de l'être humain.
La sophrologue
Je suis venue à la sophrologie en 2011, avec le désir d’aider l’être humain à réaliser ses aspirations. Je n’avais alors pas idée de ce que cela voulait dire car je n’étais moi -même pas tout à fait dans la bonne direction. J’étais dans la théorie, dans le fameux mental qui nous guide selon des schémas qui s’inscrivent dès notre conception. Après 8 années de pratique personnelle et de transmission aux autres, je dirai que la sophrologie est fondamentale pour développer notre conscience de ce qui est « BON POUR NOUS ». Pouvoir sentir ce qui est « bon pour nous » nécessite de se poser, d’écouter notre meilleur allié, notre corps.. Les neurosciences sont aujourd’hui un allié précieux, mettant en évidence dans de nombreux articles, l’importance de ce corps et la mémorisation par celui-ci de toute notre histoire.
En pratiquant la méthode, nous permettons à notre corps de respirer, de se libérer des charges émotionnelles accumulées au fil des années.